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Groupama dans la Volvo Ocean Race : Le facteur équateur - Bresil / Foxoo
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Source : #21267 Publié le 30/04/12 | Vues : 212

Groupama dans la Volvo Ocean Race : Le facteur équateur / Bresil


Alors que la flotte s'éloigne des côtes brésiliennes pour aborder un Pot au Noir assez peu actif du côté de l'équateur, Groupama 4 n'a pas pu diminuer son écart aux leaders pour cause d'alizés favorisant les premiers. Mais il reste une opportunité dès la nuit suivante, quand la tête de course va entrer dans une zone météorologique plus incertaine.



Rien n'y fait : le delta encaissé au cap Frio il y a cinq jours n'a fait qu'augmenter pour se stabiliser autour de cent milles, puis pour de nouveau grimper à plus de 130 milles en début de week-end. Dur constat qui n'est dû ni au potentiel de Groupama 4, ni aux qualités régatières de Franck Cammas et ses hommes, mais bien à une succession de micro phénomènes météorologiques. Et en s'accumulant au fil de la remontée le long des côtes brésiliennes, le petit décalage d'une trentaine de milles au large de Rio de Janeiro, s'est transformé en 100 milles devant Salvador de Bahia pour culminer à 133 milles à l'approche de Natal !

Sortir du trou...
« Je suis rentré parce qu'il fait très chaud et parce qu'il n'y avait plus un gramme de vent dehors ; maintenant la brise revient de nouveau à six noeuds : on est content ! Mais devant, les leaders sortent de cette zone peu active et vont accélérer : on s'attend donc à ce qu'ils créent encore plus d'écart... C'est sévère même si on a un peu raté notre début d'étape et depuis, nous n'avons pas de solution pour revenir. C'est très frustrant parce que la course va être très longue et on voit qu'il y a un beau match devant et qu'on n'est pas de la partie... Au delà des points que nous pouvons perdre au classement général, ce n'est pas très drôle au quotidien. On essaye de minimiser le delta parce qu'il peut se passer des choses avant l'arrivée à Miami : plus on sera près de la tête de flotte, plus nous aurons d'opportunités. On devrait enfin sortir du « tunnel » ce soir... » indiquait Charles Caudrelier samedi après-midi.

La diminution des alizés au large de Natal avait laissé un espoir à l'équipage de Groupama 4 de combler une partie de son déficit, mais l'effet de compression n'a été qu'éphémère puisque le régime de Sud-Est s'est renforcé par devant à plus de quinze noeuds. Et pendant ce temps là, Franck Cammas et ses hommes pataugeaient dans une brise d'une petite douzaine de noeuds ! Le bilan était rapidement fait : trente milles de plus au compteur à l'issue d'une nuit un peu plus dynamique. Car désormais les alizés sont bien installés à une vingtaine de noeuds alors que toute la flotte a débordé la pointe Nord-Est du Brésil : le champ des options est donc plus ouvert puisqu'il n'y a plus le continent sud-américain qui bloque les trajectoires.

Empannages à tous les étages
Et le dimanche 29 avril 2012 marque quelques ouvertures puisque les cinq VOR-70 ont choisi d'empanner, mais chacun à une heure différente. Deux raisons à ce décalage dans l'Ouest : le courant océanique équatorial atteint près de deux noeuds au Nord du Brésil, poussant les bateaux vers la Guyane ; les alizés ont repris de l'intensité au large de Fortaleza pour atteindre 22 noeuds alors qu'ils ne soufflent qu'à une quinzaine de noeuds cent milles plus au Nord. Le premier à empanner était Abu Dhabi, puis Camper, mais cette manoeuvre était plus axée sur un positionnement par rapport au leader américain qu'une véritable option.

C'est en fait le leader Puma qui a lancé le mouvement, suivi par le voilier émirati en fin de nuit, puis par Telefonica qui a ainsi pu prendre le tableau arrière des néo-Zélandais. Avec Camper, les Espagnols sont donc les plus au Nord de la flotte. Et avec plus de cent milles de retard, Groupama 4 a aussi choisi de piquer plein Ouest ce qui devrait lui permettre de rattraper quelques milles ces prochaines heures car les alizés sont plus consistants au Sud. Mais ce déport de la flotte vers l'Ouest est aussi lié à la position et à l'étendue du Pot au Noir : la Zone de Convergence Inter Tropicale (ZCIT) est plus étroite et moins active du côté du 40° Ouest. Il y aura donc une nouvelle série d'empannages avant la nuit suivante (locale) pour traverser perpendiculairement cette zone de grains et de calmes dès lundi. C'est ce facteur équatorial qui peut permettre à Groupama 4 de revenir dans le match car ensuite, les alizés de Nord-Est seront bien installés jusqu'aux îles caraïbes.

Classement de la 6ème étape de la Volvo Ocean Race entre Itajai et Miami, le 29 avril à 13h00 UTC
1 - Puma à 3.029.6 milles de l'arrivée
2 - Camper à 9.30 du leader
3 - Telefonica à 9.80 du leader
4 - Abu Dhabi à 46.60 du leader
5 - Groupama à 116.70 du leader


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